Botox®

Parfois, les crèmes anti-âge, les produits aux vertus raffermissantes pour le visage et autres soins de peau ne suffisent plus à masquer les outrages du temps : certaines rides deviennent trop profondes et tenaces pour être vaincues sans le secours de la médecine esthétique.

Qu’est-ce que le Botox® ?

  • Il s’agit d’une substance synthétisée à partir de la toxine botulique. On fabrique ce produit avec la forme purifiée et atténuée de cette toxine.
  • Cette substance synthétisée cause une diminution de la motricité des muscles créant les rides d’expression.
  • Botox® est employé pour diminuer l’activité de contraction du muscle impliqué dans la formation de rides, et pour freiner l’évolution de la formation de rides permanentes (indépendantes de l’expression) par destruction du collagène.
  • Botox® peut être employé pour traiter les rides d’expression au front, autour des paupières apparaissant avec le temps, les arcades sourcilières, la lèvre supérieure et le cou.
  • Il est aussi utilisé pour l’hypersudation aux aisselles.
  • Après environ 5 à 10 jours, les rides ramollissent graduellement et disparaissent.
  • L’efficacité d’une injection est estimée entre 4 et 6 mois, généralement.
  • Cependant, une injection rapprochée, c’est-à-dire avant la réapparition de la force musculaire, maintient le muscle dans un état d’inactivité et diminue le besoin d’injections. A
  • Ainsi, la première année, la fréquence d’injections se situe aux 4-6 mois et diminue progressivement avec l’usage, pour parfois atteindre 12 mois.

 

  • Toutefois, lorsque les rides deviennent permanentes, le Botox®doit être combiné à un autre traitement puisqu’à ce moment, le collagène et l’élastine naturel dans la peau sont trop diminués.
  • Cet autre traitement peut être les gels injectables pour une ride isolée, ou le laser, s’il s’agit de rides multiples.
  • L’ajout de Botox® permet, ainsi, d’empêcher la réapparition des rides d’expression, et de prolonger l’efficacité des traitements par gels injectables ou laser.

Comment cela fonctionne-t-il ?

  • La toxine botulique se lie aux extrémités des nerfs et bloque les émissions chimiques qui provoquent la contraction des muscles.
  • Lorsque le cerveau commande la contraction d’un muscle, ces produits diffusent le message. Donc, si le message est bloqué, le muscle se contracte moins ou pas du tout.
  • La toxine botulique prend habituellement de 5 à 10 jours avant d’agir.
  • L’efficacité d’une injection est estimée entre 3 à 6 mois, généralement.
  • Les extrémités des nerfs génèrent habituellement de nouvelles connexions sur les muscles aux endroits qui n’ont pas été bloqués au Botox®. P
  • ar conséquent, votre médecin vous conseillera selon le cas, si le traitement doit être répété ou combiné à un autre traitement.

A qui faut-il s’adresser ?

Seul un médecin spécialisé en chirurgie plastique, en dermatologie, en chirurgie de la face et du cou et en chirurgie maxillo-faciale peut pratiquer les injections.

  • L’intervention ne présente pas de risques majeurs mais nécessite un certain savoir-faire.
  • Tout d’abord, il faut maîtriser les dosages : la quantité de produit à injecter diffère d’une personne à une autre.
  • Plus les muscles sont toniques et épais, plus il faudra augmenter la dose en veillant à ne pas la surévaluer au risque alors d’obtenir un visage figé sans aucune expression.
  • Ensuite, au médecin de repérer pour chaque patient les zones à traiter.
  • Derrière le front se cache plusieurs muscles aux rôles différents : par exemple si le frontal permet de remonter les sourcils, l’orbiculaire sert à fermer les paupières et quand on fronce les sourcils on sollicite le corrugateur.
  • L’idée, c’est de jouer entre ces différents muscles pour obtenir le meilleur résultat possible.

Quelles rides sont traitées ?

Les différentes rides qui peuvent être traitées par le toxine botulique sont les suivantes.

L’injection permet d’améliorer l’apparence physique tout en préservant les expressions naturelles du visage.

Comment ça se passe ?

  • Lors de la première consultation, le médecin cerne les motivations du patient, lui explique la technique, les résultats attendus, le prix et vérifie qu’il n’y ait pas de contre-indications telles que la grossesse, l’allaitement, une hypersensibilité connue à la toxine botulique de type A ou enfin un trouble de la transmission neuromusculaire.
  • Une fois informé, le patient  prend le temps de réfléchir avant de se décider à passer à l’acte.
  • Lors du deuxième rendez-vous, le médecin  procède à l’intervention.
  • Il fait des micro-injections en différents endroits du front. L’intervention, assez rapide n’est pas douloureuse.
  • En sortant du cabinet, le patient n’est ni fatigué ni marqué physiquement, il peut reprendre sans problème le cours de ses activités habituelles.

Quels sont les résultats ?

  • Il faut attendre deux, trois jours avant de constater une amélioration.
  • D’après l’étude clinique réalisée aux Etats-Unis 82,5 % des patients voyaient un net changement 7 j après l’injection.
  • Les rides de la glabelle sont visiblement atténuées, la peau du front prend un aspect lisse et détendue.
  • Le regard lui aussi prend un coup de jeune.
  • Pendant les deux premiers mois, la toxine botulique reste très efficace : 39 % des patients constataient encore une amélioration au 120ème jour.
  • Mais l’effet disparaît au bout de trois à quatre mois.
  • Une nouvelle injection peut alors être décidée.

Quels risques court-on ?

  • Pour l’instant et avec un recul de 15 ans, les seuls risques connus sont toujours transitoires.
  • Ils sont en grande partie liés à un défaut dans la technique de l’injection.
  • Si le médecin pique mal, il peut paralyser les muscles releveurs de la paupière, ce qui se traduit par une paupière tombante pendant plusieurs semaines ou encore provoquer un strabisme temporaire s’il a touché les muscles moteurs des yeux.
  • Pour éviter ce type de déconvenues, il convient de s’adresser à un médecin spécialisé et expérimenté.
  • Des maux de tête, des douleurs faciales, des rougeurs peuvent également apparaître. Ces effets indésirables affectent moins d’un quart des patients et sont généralement de faible intensité.