• Préhension d’objets de petite taille : ils rendent rigides l’extrémité des doigts en exerçant une contre-pression par rapport à la partie pulpeuse.
• Protection de la face dorsale des doigts et des orteils des agressions extérieures : pressions, chocs, variations de température.
• Outils : pour griffer, déchirer, gratter.
• Sensibilité de notre sens du toucher : du fait de l’intensité de l’innervation et de la vascularisation du lit unguéal.
• Aujourd’hui, il a aussi un rôle esthétique, servant de support au vernis, notamment.

Chaque ongle comprend 3 parties :

1- La tablette unguéale, plaque cornée composée de trois couches de kératine superposées. La couche inférieure, plus molle, adhère au lit unguéal.

2- Le lit unguéal, structure épidermique rosée sur laquelle repose la tablette unguéale.

• Seule l’extrémité de la tablette, dite «  bord libre » en est décollée. La zone du lit unguéal situé sous le bord libre se nomme hyponychium.
• Le lit unguéal présente une couleur rosée due à son importante vascularisation. Sa couleur transparaît à travers la tablette unguéale, translucide. Il peut devenir blanc ou légèrement bleutée en fonction de la température ou d’autres facteurs physiques (choc, pression, compression).
• Le lit unguéal est entouré de chaque côté par l’épiderme des sillions unguéaux et des bourrelets latéraux.

3- La matrice,  située sous la peau à la base de l’ongle, produit la kératine et garantit la croissance de la tablette unguéale.

• La lunule, zone blanche en forme de demi-lune située à la naissance de la tablette  unguéale, est le prolongement de la matrice qui commence près de l’articulation entre les deux dernières phalanges.

Coupe et composante anatomique d’un ongle